Vert Equateur

Couleur de l'argent. Des dollars américains auxquels s'ajoutent quelques pièces équatoriennes. Ça complique le porte-monnaie. Tout nous parait tellement plus cher que nous surveillons les dépenses de très près. Le budget hebdomadaire a des chances de diminuer. Les billets d'avion Quito-Panama viendront compenser ces maigres économies...

Couleur du paysage. Quand il n'est pas couvert de brumes épaisses. Champs de bananiers au Sud, de maïs, forêts d'eucalyptus,... On nage dans la verdure.

Couleur de nos visages. Les bus équatoriens ont en commun d'être pilotés par des chauffards cinglés catégorie "pousse toi d'mon ch'min" Ils dévallent la panaméricaine, traversent les villages, doublent sauvagement tout ce qui se présente et prennent les virages rarement à moins de 120 km/h.  Quand ils s'arrêtent pur que montent ou descendent des passagers, c'est à peine plus long qu'un arrêt aux stands. Sensations grand huit garanties.
La route est belle. On n'a pas vraiment le temps de l'admirer. Trop occupés à se cramponner aux sièges en attendant le drapeau à damier...

Baños de Aguas Santas
Gringolandia. Hôtels, agences de tourisme, cybercafés, resto... Ça sent l'usine à touristes.
Alors, que va-t-on faire ? Rafting, cañoning, chevauché, VTT, Quad,...
Ou simplement une petite randonné sur les flancs du volcan qui fume. Sur la pointe des pieds, faudrait pas le réveiller...

Quand la pluie aura cesser...