Fin du Costa Rica - Début du Nicaragua

Dimanche 26.II.06 – Parc “Rincón de la vieja”

Le nom du parc est né d’une très ancienne légende indienne. « Il y a fort longtemps, deux tribus rivales vivaient sur les flancs du volcan. Le chef de la tribu Curubande avait une fille nommée Curubanda. Elle connaissait tous les secrets qui permettent de soigner avec les pierres volcaniques, les eaux thermales et les plantes médicinales des abords du volcan. Curubanda tomba amoureuse de Mixcoac, le fils du chef de la tribu ennemie. Sur les ordres de son père furieux, Mixcoac fut tué puis jeté dans le cratère du volcan. Curubanda, qui attendait un enfant, fruit de cet amour interdit..., s’enfuit au sommet de la montagne. Quand son fils naquit, elle le lança dans le cratère pour qu’il rejoigne son père puis elle disparut dans la forêt.

Longtemps après, les gens continuaient à faire le voyage pour rencontrer la désormais vieille curubanda et apprendre ses secrets médicinaux. Et quand quelqu’un demandait où il devait aller, on lui répondait que la vieille était dans le coin...

On dit que Curubanda parcourt encore le volcan. Son esprit garde les secrets de la forêt et si vous écoutez attentivement, vous entendrez ses pleurs portés par le vent qui descend du volcan. »

Notre route dans le parc passa prés des marmittes de Curubanba : des trous au fond desquels bloblottent des liquides plus ou moins boueux. En ces lieux, la forêt se voile de brumes méphitiques exhalées par les bouillonnements sous-terrains.

Quelques heures de marche sous la dense végétation tropicale humide et à travers des prairies sèches nous menèrent à la « cataracta de la cangreja » Une chute d’eau à l’ombre de la forêt. Je profitai du bassin naturel sous la cascade pour une rapide et fraiche baignade.

Mardi 28.III.06 – Libéria (Costa Rica) – San Juan del Sur (Nicaragua)

En passant la frontière nous changeons d’univers. Le contraste est violent : la végétation luxuriante du Costa Rica fait place à la pollution galopante du Nicaragua. Papiers gras et sacs plastiques bordent la panaméricaine sitôt le poste frontière franchi.

A Rivas nous attrapons un bus pour San Juan dans le chaos d’un quartier grouillant, mi-marché, mi-gare routière.

San Juan del Sur. Un petit film balnéraire : Imagen_001.avi (ça s'ouvre avec Windows Media Player... normalement)

On sirote une bière dans une des paillottes du front de mer, au pied de la longue plage, le soleil se couche. (Et ici, il ne traine pas. A 18h15 c’est le crépuscule, à 18h30 la nuit)

 

Mercredi 29.III.06

On repasse par la case Rivas pour rejoindre Jorge, le petit port sur le grand lac Nicaragua. Une embarcation branlante nous chavire le coeur pendant la traversée jusqu’à l’île d’Ometepe. Deux tétons volcaniques drapés de nuages se dressent. Un très vieux bus nous bringballe sur une mauvaise piste encombrée de poules (et de nid de poules...) de cochons, de chiens efflanqués, de vaches. Destination : Balgüe.

Comments

[Ben]

Jolie photo d'Ometepe... (ça me fait remonter les souvenirs, me donner envie de déjà être en juin pour y retourner...)

J'ai découvert ce blog en lisant un de tes message sur voyageforum... un peu de Nica pour attendre le mois de juin en ce qui me concerne c'est déjà voyager un peu... Je vais continuer à parcourir ce beau petit voyage alors...
bonne continuation...

A +

Ben