La Paz

Capitale la plus haute du monde, du pays le plus pauvre d'Amérique Latine.

Dans les rues escarpées que nous nous essoufflons à arpenter, tous les 50 mètres une mendiante nous tend la main, le chapeau. Sur les places, les gamins cireurs passent et repassent. "Te lustro, señor ?"

Près de quatre véhicules sur cinq est un taxi. Le cinquième, une camionette-taxi d'où sort par la fenêtre une tête qui crie en continue la destination et le prix du transport.

Sur les trottoirs étroits les passants se bousculent entre les étals des vendeurs : CD, DVD, lunettes, sacs, cigarettes, bonbons, boissons, cosmétiques, électronique, vêtements, piles...
En plusieurs points de la ville, des quartiers entiers débordent de marchandises. Artisanat, bricolage, habillement, denrées périssables et non-périssables... Les supermarchés français ressemblent à des épiceries de quartier.
Les marchés aux légumes, épices, viande abritent des "comedor" où l'on peut manger pour une poignée de bolivianos.

Patates, riz, viande. Le menu n'est pas très varié. Même si avec ces ingrédients de base, plusieurs variations sont possibles, le thème reste identique. Les plats ne sont pas épicés mais sur toutes les tables une coupelle de sauce au piment (aji) permet de les corser à souhait.
Le poulet monopolise les assiettes. Picante de pollo, milanesa de pollo, pollo dorado, pollo frito, pollo, pollo, pollo...
Le boeuf arrive deuxième, en fricassé, en steak, accompagné des petites patates noires déshydratées : les "chuño" et de riz.

En ce moment c'est la saison des pluies en Bolivie. Les averses se suivent et se ressemblent. Elles nous poussent vers les rares musées ouverts en cette période de Noël. Aujourd'hui nous avons découvert le petit musée de la coca. Tout sur la petite plante verte : son histoire, la mastication des feuilles, ses effets sur l'organisme, la production de la cocaïne, le narcotrafique, le coca-cola... (http://www.cocamuseum.com/)

-> album photo nº89