Copacabana

Nous sommes entrés en 2006 à La Paz, au son de l'hymne bolivien. Il pleuvait.

Lundi 2 janvier
Nous prenons un bus pour rejoindre Copacabana, sur les rives du lac Titicaca. Il pleut toujours.
Le petit village vit du tourisme : brésiliens, argentins, européens,... viennent ici s'embarquer pour les îles du soleil et de la lune, lieux mythiques de la civilisation Inca.
Les boliviens qui ont les moyens viennent en pèlerinage pour voir la "virgen de la Candelaria". Il s'agit d'une poupée d'environ un mètre de haut et qui se trouve au centre de l'autel en or et argent de la cathédrale.
Les vêtements richement brodés de la statuette sont offerts par les boliviens qui souhaitent s'attirer les bonnes grâces divines. Ils sont changés tous les 3 mois et une armoire du petit musée de la cathédrale conserve les futurs habits : la garde-robe de la vierge jusqu'en 2037 !

Devant le parvis, des pèlerins viennent faire baptiser leur voiture. Capot ouvert, moteur envahi de fleurs, bouteilles d'alcool divers et autres cadeaux, un prêtre bénit les véhicules les uns après les autres : voitures, camions, minibus...
Sous la pluie.

Mardi 3 janvier
Le bateau qui nous conduit vers les îles astrales avance lentement sur le lac. Les deux moteurs peinent à pousser l'embarcation pleine de touristes. Elle nous dépose au Sud de l'île, près de quelques ruines Incas et d'un rocher mythique où se devine la forme d'un puma (Titicaca en Aymara = puma de pierre, à vous de le retrouver sur la photo ci-contre, la réponse sur simple demande). Ce serait ici que naquirent Manco Cápac et Mama Ocllo, le couple légendaire à l'origine des dynasties Incas.
Un chemin empierré traverse l'île et rejoint le Sud d'où repartent les bateaux.
Environ 2h30 de marche sur les collines abruptes au milieu des cultures en terrasses et sous... le soleil ! Un soleil d'altitude, violent, qui finira de nous cuire pendant le retour en bateau. Nous avions les anoraks. Chapeaux et crème solaire étaient restés sagement à l'hôtel. A peine arrivés à Copacabana, la pluie revient et rafraîchit un peu nos peaux rouges.

Mercredi 4 janvier
Nous entrons au Pérou et parvenons à Puno, toujours sur les bords du lac. Nous changeons de monnaie, les Bolivianos auxquels nous étions habitués sont remplacés dans nos porte-monnaie par les Soles. Nous changeons d'heure aussi et en perdons une. 6 heures de décalage avec la France maintenant.

Et devinez quoi, il pleut...

à suivre dans les prochains jours : les îles flottantes du lac Titicaca, Cuzco et les ruines Incas.

Cliquez là pour voir les images : album photo nº88 Copacabana-Isla del sol