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Tout le monde des Andes...
16 janvier 2006

Cusco - Vallée de l'Inca

Nous ne sommes pas allés voir le Machu Pichu.
Trop loin, trop cher.

pumaNous avons flâné à Cusco, encore acheté quelques jolies choses pour alourdir nos sacs à dos un peu vides depuis les colis de La Paz, déambulé dans les ruelles incas, arpenté les pentes du quartier San Blas en esquivant les petits taxis fous pour rentrer à notre hôtel.

Mardi 10 janvier - Valle Sagrada

Nous attrapons au vol le bus pour Pisac vers 7h du matin et arrivons au petit village alors que cuys'installent les marchands de souvenirs. Nous dévorons quelques empañadas tout juste sortis du four, au fond d'une cour qui s'éveille tranquillement en attendant les touristes. Dans un coin, des cochons d'inde attendent leur pitance. Ils seront mangés plus tard sous le nom de "cuy", un plat typique péruvien.
Un taxi nous conduit à la partie haute des ruines Incas et nous mettons environ 2h pour nous balader sur le site et redescendre dans la vallée par des escaliers chaotiques et abruptes. Il fait beau, je dégaine l'appareil photo argentique qui dort depuis plusieurs mois et mitraille en noir et blanc.
Pas la moindre trace de condor. En revanche les touristes sont arrivés. Les bus s'alignent près de la pisacplace où s'étalent maintenant les marchandises made in china.
De Pisac, nouveau bus pour rejoindre Urubamba puis moto-taxi et camionette pour parvenir à Ollantaytambo. Tiens, il pleut.
Ollantaytambo. Le fond de la vallée. Encore des escaliers pour grimper et s'approcher des vestiges Incas. Ils ont utilisé des blocs de granit rose de 40 tonnes pour édifier leur temple. Et ils ne connaissaient pas la roue ! Les pierres taillées s'emboîtent les unes dans les autres au millimètre près. Et ils n'utilisaient que du sable et de l'eau ! C'est fort, mais toujours pas de terrassescondor.
Retour à Urubamba et comme le jour avance vite nous prenons un taxi pour aller voir les terrasses circulaires de Moray et les salines. Deux sites incroyables. A Moray les Incas ont bâti des terrasses rondes pour étudier l'agronomie. Pendant notre exploration, de la musique nous accompagne : après leur journée de travail dans les champs, les paysans boivent la chicha et jouent pour se détendre. Magique, mais les condors semblent ne pas aimer la musique...
salinesRe-taxi pour aller découvrir les salines en empruntant une route glissant au milieu des champs où quelques paires de boeufs labourent.
Au fond d'une vallée encaissée, une foule de petits bassins blancs s'agglutinent et recueillent l'eau salée qui sort de la montagne. Irréel. Les condors ne doivent pas aimer le sel...

Mercredi 11 janvier

sacsLe même bus qu'hier nous dépose au Nord de Cusco, sur le site de Tambomachay où l'empereur Inca venait se baigner. Des rigoles étroites creusées dans les blocs de granit conduisent l'eau dans un réseau de canaux et de bassins. Nous entamons à pied la descente  vers la ville, le ciel s'assombrit du côté de Puka Pukara et l'orage gronde autour de nous quand nous marchons vers Sacsahuaman. Il pleut un peu partout, les condors ne doivent pas aimer l'eau non plus.
A Sacsahuaman, je rencontre un charmant petit cochon noir qui fouille la terre près d'un énorme rocher dans lequel les Incas ont taillé des blocs de pierre. Nous sympathisons mais je commence à avoir faim alors je préfère le quitter et cheminer vers la forteresse. Il ne reste que trois rangées de murs en zig-zag pour protéger Q'osco, le nombril du monde Inca où nous nous rendons par un chemin glissant.
Nous visitons toutes les boutiques Kodak de la place avant d'en trouver une qui peut développer ma pellicule noir et blanc. Pour trois fois le prix d'une couleur. Le cusco photo. Il faut dire que c'est une pellicule un peu spéciale, elle n'est pas du type 41 et nécessite des chimiques particuliers. Mais d'où sort cette pellicule ?

Pour les condors, plus la peine de chercher, c'est pas la saison. Les petits ne sont pas mûrs alors les volatiles restent dans des coins isolés pour nidifier.
Le condor... faut pas le réveiller.

Vendredi 13 janvier

Treize heures de bus pour rejoindre Arequipa. Les habitants d'une ville en colère ont semé des pierres sur la route. D'un point de vue agricole, je doute du résultat de telles semailles, mais pour bloquer la circulation, c'est efficace.

Samedi 14 janvier - Arequipa

360 jours de soleil par an dit le guide. Et bien nous sommes tombés les cinq mauvais jours.
20h30. Il fait faim. Condor au petit pois ? Cochon inca ? ou peut être Ceviche, spécialité péruvienne de poisson cru mariné dans le jus de citron. A moins qu'il ne reste un peu de puma...

Pour voir d'autres photos : Album n°85 - La vallée sacrée et n°86 - Cusco

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Commentaires
M
Salut, belle aventure ! Je suis actuellement a cusco et je cherche un magasin de photos pour faire développer mes photos noirs et blancs.<br /> <br /> peux-tu me dire dans quel magasin tu as été pour faire développer les tiennes ?<br /> <br /> Merci d avance
A
et au fait... ca vous plait le perou? quelles impressions?<br /> <br /> bises
A
suffisait de demander... si vous etes toujours a arequipa, allez visiter le cañon de colca. il y a un observatoir pour ces gentils volatiles mais attention, personne ne nous avait prevenu que le coup d oeil a la descente du bus coute 7$ par personne (excusez du peu).j ai eu la chance heureusement d en apercevoir un par la fenetre du bus, parcequ apres, le ticket a 7 dollards ils pouvaient se le foutre ou je pense.au dela des condors les canon est superbe. a vous de voir si vous voulez faire 7 heures de bus aller pour l admirer.ciao et a plus
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