Quito 1
Mercredi 22
9h, sur le pont, deux objectifs aujourd’hui :
# 1 – acheter les billets d’avion Quito – Panama, le moins cher possible
# 2 – changer les soles péruviennes qui traînent dans le fond de nos poches
Nous tenons à remercier cordialement le guide du Routard. Il nous a envoyé à l’autre bout de la ville pour apprendre que les bureaux de la compagnie Avianca avaient déménagé depuis 3 ans. Une chance que les transports en commun quiteñiens soient simples et pas chers.
361,10 $ /p. Départ mercredi 1er mars, 6h00 du mat’, arrivée à midi avec une escale à Bogota. Ma Visa a la turista, mon compte en banque une violente diarrhée, à moi !!! Imodium® !!!
11h30, missions accomplies. C’est bien en fait de se lever tôt de temps à autre…
Nous déjeunons dans le Quito colonial, petit café sur une des innombrables places et sous un ciel de plus en plus gris, de plus en plus pluie.
Le temps passe (et le manneken pis…), le tonnerre gronde, nous optons pour le taxi -> musée Guayasamin.
A la tristesse du ciel qui pleure vient s’ajouter celle des toiles. Violence, souffrance, le peintre militant peint une humanité opprimée, déchirée.
Voir le site de Guayasamin
Nous mangeons dans un chifa près de l’hôtel et la télévision diffuse les informations.
Grosse frayeur rétrospective : Tena, où nous étions dimanche, est le cœur d’une grève violente ou la police et les manifestants s’affrontent durement. A cause d’un pipe-line qui ne conduit plus le pétrole (15 millions de dollars perdus chaque jour, bien joué les grévistes !).
Sans Marion et Clovis avec qui nous avons partagé le voyage jusqu’à Quito (ainsi que plusieurs soirées agréables), nous serions peut-être resté un jour de plus… et nous y serions encore coincés… Je comprends mieux l’empressement de Juan Carlos de nous voir quitter la région
Jeudi 23 - Otavalo
Arrivée dans l'après midi, la routine : trouver un hôtel pas trop cher, casser la graine, petit tour sur le marché pour commencer à repérer l'artisanat, café...